Autant le dire tout de suite, le film n’est pas agréable à regarder. C’est un récit initiatique cruel. Molly Manning Walker, avec son premier film, aborde la question de la perte de virginité, de la pression subie par le groupe et que l’on se met à soi-même. Disons plus frontalement elle traite de la question du consentement et du viol. Pour autant, elle choisit de se focaliser davantage sur les émotions que sur les actes. Comme elle le dit elle-même «Je pense qu’en tant que femmes nous connaissons trop cette expérience. Nous n’avons pas besoin d’être à nouveau traumatisées ».
Glisser dans la surdité quand la musique est la seule chose qui vous raccroche à la vie… Avec Sound of Metal, on retrouve l’acteur Riz Ahmed tant apprécié dans la mini-série « The Night Of ». Toujours un plaisir. À ses côtés, on découvre et on souffre à le voir perdre l’audition. Le travail sur le son du film est dantesque. Tout est fait pour nous faire ressentir la réalité d’un monde inaudible. Le film a obtenu en 2021 les oscars du Oscars du meilleur montage et meilleur son.
La couverture vous l’annonce, accrochez votre ceinture ! Un voyage qui vous trimballe à toute berzingue
entre jeux d'intérêts dans les beaux quartiers, influence politique, bidonvilles et maraboutisme. Tout cela
dans un one-shot porté par un dessin diablement réussi et un scénario enlevé.
On reprochera juste l’excès de bons sentiments de la fin mais qui n’empêche en rien de profiter
pleinement de l’efficacité de tout ce qui précède.
Et oui, une énième comédie sur le cocon familiale en perte de vitesse qui vient disséquer la crise d’un couple et le chahut des relations parents-enfants, quand ces derniers commencent à s’émanciper. Avec son premier film, Florent Bernard, nous emmène dans un road movie sensible, juste, drôle et aussi parfois surprenant. Tout n’est pas parfait certes mais on sent dans ce film une réelle envie de bien faire. Une comédie touchante et un réalisateur à suivre.
Un film avec Nicolas Cage en slip, une bouteille à la main, qui panse ses plaies avant de se venger d’une secte ayant tué sa femme ! 1 chance sur 2 que ce soit un nanar ou une pépite non ?
Alors pourquoi voir ce film ? On ne va pas faire durer le suspense, c’est une pépite à voir ! Vous n’êtes pas prêt pour un trip visuel aussi jouissif ! On va le redire ULTRA jouissif. Le réalisateur Panos Cosmatos offre beaucoup dans son film en le parsemant de références autant que d’hommages à “Mad Max”, “Evil Dead” et “David Lynch”. Et oui rien que ça !
Au début, profitez du calme et des tableaux magnifiques que le réalisateur nous expose. Touchez du doigt l’amour de ce couple qui vit isolé du monde sans demander rien d’autre que la quiétude. Mais c’était sans compter sur la rencontre avec une secte sadique. Et oui l’amour et l’eau fraîche, ce n’est pas éternel. Basculement de genre. Le film emporte tout sur son passage. Nicolas Cage, survivant désœuvré, part en quête de vengeance dans un univers fantasmagorique marqué par l’obstination, le sang et le feu… Un trip visuel à ne manquer sans aucune raison !
"On ne s'arrête ni de jouer, ni de marcher"
Oubliez ce que vous pensez connaître sur les virées entres potes avec ce Very Bad Trip belge qui sent la
bière, la bêtise et la liberté. Suivez dans "Le Grand'tour", une fanfare de 10 joyeux lurons, qui partent sans
femmes ni enfants rejoindre le "Carnaval du monde". Un trip à pieds à travers champs et forets,
instruments à la main, sac sur le dos et bières toujours à porté de main.
Une aventure humaine à travers la campagne Belge, aussi drôle que touchante. Un film qui n'est pas sans
nous rappeler par sa forme documentaire l’émission STRIP-TEASE avec ses personnages hauts en
couleurs et terriblement attachants.
Un trip excessif, un film inclassable, sortez vos pires bières du frigo et installez-vous confortablement, ils
sont fous, et c'est pour ça que vous allez les aimer !
Attention, après le visionnement de ce film, risque réel de vouloir partir gambader avec ses potes dans la
forêt.
Envie de franchir le miroir pour vivre dans votre imaginaire ?
Au XIXe siècle, l'étrange Docteur Parnassus et sa troupe de forains proposent au public “L’imaginarium”. Une attraction magique qui permet à quiconque franchissant le miroir de plonger dans son propre imaginaire fait de mondes merveilleux. Mais le Docteur Parnassus, cache un secret. Mille ans plutôt, il a gagné contre le diable son immoralité. Une course contre le temps entre mondes imaginaires et ruelles de Londres du XIXe siècle.
Encore un délire psyché d’une richesse visuelle folle. Encore un film qui a failli ne pas s’achever pour Terry Gilliam, réalisateur de ”Brazil”, “Las Vegas Parano” et “Monty Python”. Comme avec son adaptation de Don Quichotte, ce film faillit ne jamais voir le jour. À la moitié du tournage, l’acteur principal Heath Ledger (le Joker du Batman de Christopher Nolan) trouva la mort. Après réécriture du scénario, le personnage d’Heath Ledger fut remplacé non pas par un mais trois acteurs : Jude Law, Colin Farell et Johnny Depp. Un rôle pour quatre acteurs.
Qui est cette jeune femme ivre qui cuve sur le canapé d’un bar sous le regard d’hommes d’affaires ?
Cassie, femme déshinibé et d’apparence fragile, déambule dans les nuits d’ivresse sans éviter les regards de séductions. Mais est-elle vraiment celle qu’elle prétend ? Qui est la proie et qui est le prédateur ?
Écrit et réalisé par Emerald Fennell (scénariste de la la série “Killing Eve” - saison 2), ce film a reçu l’Oscar 2021 du meilleur scénario original.
Et pour celles et ceux qui veulent en voir plus, jetez-vous sur la série Killing Eve. C’est pareil, mais en mieux, et en plus long, donc plus savoureux.
“Le monde meurt, encore et encore… mais les squelettes continuent à marcher.“
C’est avec cette punchline que démarre Meadowlorak, la nouvelle BD d’Ethan Hawke (oui oui l’acteur) et Greg Ruth.
Un récit noir et initiatique dans l'Amérique carcérale où l’innocence d’un enfant s’évapore. Foncez !
Cet album fait partie de la sélection Bulles de Sang d’Encre 2022.
Une brigade anti-drogue, dirigée par le chef Go, cherche à démanteler une organisation criminelle. Pour pouvoir surveiller et infiltrer ce gang, cinq agents se font passer pour de simples salariés en ouvrant un restaurant. Ils se retrouvent bientôt dans une situation improbable lorsque leur restaurant gagne en popularité grâce au délicieux poulet qu'ils proposent.
Ce film a été un succès monumental en Corée, plus de 20 millions d’entrées. Et on comprend pourquoi. Entre film policier et comédie, on se rapproche très clairement sur le ton d’un film comme « Taxi » de Luc Besson. On y retrouve les mêmes ingrédients : cascades, des personnages loufoques mais attachants, de l’absurde et encore de l’absurde, des dialogues agréables et caustiques.
En bref, un film coréen qui nous fait passer un agréable moment et qui donne faim !