Quatre professeurs quadragénaires décident d’expérimenter une consommation d’alcool au quotidien et l’effet d’une ivresse permanente. De ce point de départ, Vinterberg propose une peinture sociale tendre et vivante à travers le portrait de ses personnages. C’est souvent drôle, parfois tragique, mais toujours très juste et admirablement interprété.
1978, Didier Mathure, brillant ingénieur du CNES (Centre national d’études spatiales) voit son avenir professionnel s’obscurcir après l’explosion en vol de la fusée Cristal, fusée dont il était responsable. Sa hiérarchie le nomme alors à la tête du GEPAN, Groupe d’étude des phénomènes aérospatiaux non identifiés, en charge d’enquêter sur les ovnis, affublé de trois collègues assez particuliers.
Une comédie vintage, tendre et loufoque, 12 épisodes de 30 minutes réjouissants portés par un casting et une réalisation impeccables.
Et aussi surprenant que ça puisse paraître, le GEPAN, créé en 1977, existe toujours !
Dans un monde où les vents soufflent en permanence, chaque génération d’enfants est entraînée pour constituer une horde qui aura pour mission de rejoindre, contre les vents, l’Extrême-Amont et tenter de comprendre l’origine de ce souffle perpétuel.
Quelle ambition et quelle entreprise folle de tenter d’adapter La Horde du Contrevent, monument de fantasy et de littérature d’Alain Damasio. Eric Henninot réussi magistralement son coup, en nous proposant sa horde, différente et à la fois fidèle à l’esprit de celle de Damasio, plus accessible aussi, et parvient à faire vivre le vent sur ses planches, véritable obstacle à franchir pour un dessinateur de BD que de représenter un élément invisible et en mouvement permanent.
Dans la préface signée Alain Damasio on trouvera ces mots : “On ne juge pas la valeur d’une adaptation à sa fidélité au support original, on la juge à la qualité de sa trahison“ Trahison réussie pour une BD qui s’adressera tant aux lecteurs du roman qu’à ceux qui n’en ont jamais eu vent.
Une incroyable série d'anticipation, une fiction politique dans laquelle on suit une famille pendant 15 ans dans une Angleterre post-brexit. Le réalisme et la qualité d'écriture des 6 épisodes proposent un futur proche effrayant en abordant des sujets d'actualité tels que les bouleversements climatiques, la chute du système financier, le transhumanisme ou la montée des populismes. Le choix narratif de suivre la famille Lyons et son évolution au regard des grands chamboulement du monde insuffle une humanité et un espoir dans ce XXIème siècle dystopique nous invitant à une véritable réflexion sur notre responsabilité collective.
Un voyage qui débute sur la planète Tasaï, un monde du Flux, dans les monts d’automne, où l’on va suivre Kaori, jeune femme élevée par sa grand-mère au sein d’une société inspirée par le Japon médiéval, dans laquelle l’écrit est banni, et le Dit, don des conteurs, tient une place éminente.
Qu’on ne s’y trompe pas, Quitter les monts d’Automne débute comme un roman initiatique proche de la fantasy, mais Emilie Querbalec nous livre un excellent roman de science fiction, beau et cruel parfois, porté par une écriture fluide et poétique.